Un mariage de raison entre le footballeur international sénégalais, Salif Diao et la chanteuse Viviane Ndour. L’artiste est conquise. La chanteuse s’est engagée aux côtés du footballeur pour la bonne cause. Lutter pour le bien-être des handicapés et la formation des chirurgiens à travers l’Association Caap Afrika dirigée par le Français Massimo Michelis.

«Viviane Ndour nous a fait part de son désir de s'impliquer dans l'Association par le biais de la chanson en reprenant le single "United for Caap Afrika" en français avec Thomas PERRY» confie le président de l’association après sa rencontre avec la chanteuse. Qui rejoint Salif Diao dans son combat «de venir en aide les handicapés et participer à la formation des chirurgiens» mais en veillant à ce que «l’association ne soit pas politisée». C’est pourquoi, il est venu discrètement faire les premiers non sans rencontrer des bonnes volontés parmi lesquelles la première Dame Viviane Wade, qui avait mis à leur disposition un véhicule. Le but de l’association est de «venir en aide à des hommes et des femmes, plus souvent encore des enfants qui souffrent de pathologie pour l’instant difficile à traiter en Afrique noire. Avec le soutien des autorités, notre ambition est de voir à court terme l'Afrique de l'ouest reconnue dans le domaine orthopédique, qu'elle devienne une référence dans le monde médical». Après une mission de prospection, des sites ont été retenus pour des interventions chirurgicales. «Le Centre de santé de Kédougou pourrait selon notre expertise effectuer les consultations afin de pouvoir déplacer les patients sélectionnés vers l'hôpital plus grand de Tombacounda. Le centre hospitalier est équipé de quatre blocs opératoires bien équipés, rendez-vous est pris avec les responsables locaux afin que lors d'une prochaine mission, un technicien biomédical effectuera les mises en route. Nénéfescha pourrait également recenser divers malades, des malformations parfois graves, souvent cachées et qui une fois diagnostiquées Caap-Afrika pourrait à l'aide d'ambulances aiguiller pour certains vers Tambacounda pour d'autres en direction de la Capitale. Nous voudrions et ce, peut-être dès le printemps prochain, intervenir sur les cas qui auront été sélectionnés avec l'aide des médecins de Nénéfeschia et Tambacounda. La drépanocytose, pathologie très invalidante et douloureuse pourrait être ainsi traitée, un petit nombre de malades pourraient profiter de la pose de prothèses que nous essayerons de fournir en partie» promet le spécialiste français par ailleurs président de l’association Massimo Michelis